Presse.Le magazine lance cette semaine une nouvelle formule qui renforce sa singularité dans un paysage médiatique en pleine mutation.
Une nouvelle formule pour se singulariser encore plus. Propriété du groupe Ringier, également éditeur de L’Hebdo, L’illustré fait peau neuve avec en tête l’envie de renforcer son identité et le lien très fort qui l’unit aux lecteurs romands depuis sa création en 1921. «Dans un environnement médiatique qui bouge extrêmement vite, où la révolution internet s’accélère, où la presse quotidienne devient de plus en plus magazine, nous nous devions de réagir», résume Michel Jeanneret, rédacteur en chef de l’hebdomadaire.
Ambitieuse tant sur le fond que sur la forme, la nouvelle formule de L’illustré frappe d’abord par son élégance. Plus de respirations, des photos plus grandes occupées par des titres plus petits, elle évite joliment le côté fourre-tout qui caractérise trop de publications grand public. «Le lecteur doit avoir un plaisir physique à tourner les pages», explique Michel Jeanneret, qui voit ce relookage important comme un pied de nez aux oiseaux de mauvais augure qui prophétisent la disparition de la presse papier.
Même si L’illustré conserve certains de ses rendez-vous emblématiques, comme la rubrique «Les Gens», sur les personnalités suisses qui font l’actualité, les pages service (conso, mode, santé, cuisine, auto, etc.) ou encore le traditionnel reportage photo sur la nature et les animaux, le véritable fil rouge de cette nouvelle formule est la notion de surprise. Le lecteur sera ainsi chaque semaine invité à découvrir une personnalité sous un jour nouveau, que cela soit à travers un «shooting glamour» ou une interview intime, tandis qu’un entretien provoc mettra en lumière des réflexions iconoclastes.
Parmi les autres nouveautés qui se profilent comme des rubriques indispensables, des pages société et des décryptages, qui décortiqueront en chiffres et en textes des sujets d’actualité ou des photos.