C’est une de ces questions où l’avis des jeunes leaders semble ne pas être en phase avec celui des 18-30 ans. Les premiers sont préoccupés par l’avenir des rapports avec l’Union européenne alors que les seconds ne sont que 27% à désigner les accords bilatéraux comme l’un des problèmes les plus importants du pays. Mais 52% des jeunes Romands pointent l’immigration et l’asile. Le fossé recoupe donc les deux faces d’une même problématique, mais deux manières de la considérer: comme une condition-cadre indispensable ou pour ses effets supposés. A noter le faible score de l’insécurité, et une convergence de vues sur les autres thèmes.
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