Interview. Le nouveau conseiller fédéral UDC vaudois se confie sur ses années d’enfance et de formation, ses hobbys, l’identité vaudoise, l’agriculture et sa vision de la politique.
Enfance et formation
Quel est le premier souvenir que vous gardez de votre enfance à Bursins?
Nous habitions au centre du village. Nous avions un gros chien, qui s’appelait Dick. Nous étions toujours fourrés avec lui. C’était un croisé qui avait tendance à mordre les visiteurs. Il a fallu l’euthanasier par sécurité.
Vous avez un frère et une sœur plus jeunes. Ce statut d’aîné était dur à assumer dans une famille d’agriculteurs?
Non. En principe, l’aîné est celui qui va faire des études ou reprendre le domaine. Mais je n’ai jamais ressenti de pression particulière. Après quinze jours de gymnase seulement, à Lausanne, je me suis dit que ce n’était pas pour moi. Mes parents sont alors intervenus: «Fais ton bac, et ensuite tu verras!» ont-ils tranché. Ils ont bien fait.
Le comble, c’est que vous étiez un bon élève!
Je n’ai eu que des 5 et des 6 lors de la maturité avec latin et anglais.
Pourquoi n’avez-vous pas continué ces études?
Parce que mes parents avaient construit une nouvelle ferme en dehors du village et qu’il fallait assumer cet investissement. Ma mère a ensuite tenu à ce que je passe un an en Suisse alémanique, ce que j’ai fait en travaillant dans une petite exploitation agricole au-dessus de Morat, dans le district du Lac, à Altavilla. Puis j’ai suivi l’école d’agriculture de Marcelin avant de m’associer avec mon père, Richard.
Les hobbys
Quelles sont vos lectures favorites?
Je lisais tout: de la BD (Gaston Lagaffe, Blake et Mortimer, Lieutenant Blueberry, Les Tuniques bleues), mais aussi des livres sur la mythologie grecque ou les pharaons. Des biographies enfin: Staline, Catherine II, Pierre le Grand, ou encore les présidents américains, comme Abraham Lincoln, un président d’une modernité remarquable pour l’époque.
Ado, vous avez même eu un prof de guitare célèbre, n’est-ce pas?
Ma mère Jeannine tenait à ce que ses trois enfants apprennent à jouer d’un instrument. Le guitariste brésilien José Barrense-Dias (âgé de 83 ans aujourd’hui, ndlr) était professeur au Conservatoire à Genève et nous donnait des cours à Nyon, chez lui. J’ai fait de la guitare classique durant au moins six ans. Je jouais assez bien, mais j’ai arrêté en commençant le gymnase.
Aujourd’hui, vous êtes un passionné de musique classique.
Oui et depuis que j’ai rencontré ma femme Caroline, qui joue du piano, j’ai élargi mes goûts à l’opéra. Cette année, nous avons vu la Tétralogie de Wagner au Grand Théâtre à Genève, soit quinze heures de musique en une semaine. Là, il a fallu se préparer. La mise en scène n’était pas trop choquante par sa modernité, c’était magnifique dans l’ensemble.
Wagner est chanté en allemand. Votre femme est Alémanique et vous semblez mal à l’aise dans cette langue. Pourquoi?
Il est vrai que ma femme, née à Zurich, est enseignante d’allemand. Je comprends très bien l’allemand académique. Que voulez-vous, je n’ai pas le feeling des langues. Ma femme rit de bon cœur de mon accent lorsque je m’exprime en allemand.
Vous avez aussi été un footballeur devenu arbitre. Qu’est-ce qui vous a motivé?
J’ai joué du foot en juniors C et B à Bursins, puis à Rolle, enfin dans la deuxième équipe de Bursins. Un jour, un arbitre plus petit que moi a si mal sifflé que je lui ai lancé: «Tu es tellement mauvais que je crois que je vais commencer l’arbitrage.»
C’est dur, l’arbitrage?
C’est une école de vie qui m’a bien plu. Il faut faire preuve de beaucoup de psychologie. Je me suis fait parfois insulter, bien sûr. Cela fait partie du job. Mais il y a aussi de bons moments. Un jour, un avant-centre italophone, victime d’une faute, m’a dit en parlant de son adversaire que je venais d’avertir: «La prochaine fois, je le tue.» Je lui ai demandé de respirer dix secondes. Il s’est calmé, a ensuite marqué deux buts et est venu me remercier à la fin du match!
Vous aimez voyager?
Oui. Avec ma femme, nous faisons un grand voyage tous les quatre à cinq ans. Nous sommes ainsi allés trois fois en Inde, la dernière fois avec Jean-François Rime et son épouse. C’est un pays que j’ai toujours voulu visiter, on parle de «la plus grande démocratie du monde». Une terre de contrastes terribles, où l’extrême richesse côtoie la pauvreté la plus crasse. Ce n’est pas en premier lieu un problème de faim, mais de santé et d’hygiène. Le pays souffre aussi d’une effroyable bureaucratie corrompue, tous les chauffeurs de taxi nous l’ont confirmé. En dix ans, j’ai constaté que même si la classe moyenne s’est bien développée, il reste énormément à faire.
Vous avez des contacts avec la population locale lors d’un voyage?
Oui, bien sûr. Lors de la visite d’un tombeau, vous tombez sur une classe d’étudiants indiens et la conversation s’engage en anglais. Si vous prenez le train de Madras à Bangalore, vous êtes comme la mouche au milieu du pot de lait. Les gens veulent tout savoir de vous, jusqu’à votre salaire.
L’identité vaudoise
Vous vous sentez d’abord citoyen de Bursins, Vaudois ou Suisse?
Je suis un peu tout cela. Les Parmelin ont fui les persécutions catholiques et se sont installés à Bursins en 1536. Je suis Vaudois, c’est clair. Mon accent trahit mes origines, et j’en suis fier.
Vous vous reconnaissez dans le poème de Gilles «La Venoge»?
Je ne le connais pas par cœur, mais je le réécoute toujours avec plaisir. Ce poème force un peu le trait de notre caractère. Mais il est vrai que le Vaudois est prudent et fuit les conflits. Il n’aime pas blesser les autres. Attention ! Il est aussi malin et rusé lorsqu’il lance: «Attends de voir.» Nous savons aussi être efficaces. Regardez la manière dont ce canton a assaini ses finances. Beaucoup de gens prétendent que nous avons gardé un esprit de soumission face aux gens de Berne et que nous appliquons les lois fédérales à la lettre alors que les Valaisans les ignorent. C’est faux.
Quelle image avez-vous du canton de Vaud aujourd’hui?
Il est vrai que ce canton s’est beaucoup diversifié, j’ai pu le constater lors de la récente campagne électorale. Mais, à mes yeux, il reste un canton marqué par l’agriculture. Nous sommes le grenier de la Suisse en matière de production de céréales.
Quand on vient de La Côte, on est fan du Lausanne-Sport ou du Servette?
Je suis pour le LS dont je suis membre de la confrérie, tandis que mon frère Christophe soutient Servette, plutôt pour m’embêter d’ailleurs. A Bursins, nous sommes tournés sur Lausanne, alors que Gland et Nyon s’orientent déjà sur Genève.
Vous avez grandi en face du Mont-Blanc. Le Léman est-il un pont ou une frontière pour vous?
Ni l’un ni l’autre, c’est d’abord un élément magnifique du paysage. Ce n’est en tout cas pas une frontière. Personnellement, je ne vais pas souvent en France voisine, surtout pas pour y faire mes courses.
L’arc lémanique a beaucoup profité de la libre circulation des personnes, dont vous remettez l’accord en question. Pourra-t-il rester prospère à l’avenir?
Il pourra certainement toujours trouver de la main-d’œuvre. Dans ce dossier, chacune des parties, la Suisse comme l’UE, a intérêt à trouver une solution. Je pense que nous trouverons un compromis. Reconnaissez que notre initiative «Contre l’immigration de masse» nous oblige à nous remettre en question sur certains points. Nous ne formons par exemple pas assez de médecins et d’infirmières. Sur ce point, nous devons mieux tenir compte des besoins de l’économie et du marché du travail. Dans le cadre du regroupement familial, le Conseil fédéral doit utiliser la marge de manœuvre dont il dispose.
Sur certains dossiers, comme le crédit d’un milliard en faveur de la Genève internationale, vous n’avez pas défendu les intérêts de l’arc lémanique. Pouvez-vous vraiment prétendre être l’un de ses avocats?
J’ai manqué le vote sur la Genève internationale, car j’étais en train d’accorder une interview à vos collègues.
Mais vous auriez voté contre, comme tout votre parti!
Le parti voulait voter contre, car il restait à notre avis trop de points à clarifier concernant l’usage de l’argent public et la gouvernance. Au groupe, j’ai fait une proposition de renvoi. C’est celle-ci qui a été rejetée par le Conseil national.
Reconnaissez que sur l’infrastructure ferroviaire, vous n’avez pas défendu les intérêts de la région.
C’est un mauvais procès. Si le candidat au Conseil fédéral était un socialiste, lui poseriez-vous une telle question? Sur la question des forfaits fiscaux ou de l’impôt sur les successions, le PS a pris des positions qui auraient eu des effets catastrophiques pour notre canton. Dans la réforme sur l’imposition des entreprises (RIE III), je suis en phase avec le Conseil d’Etat vaudois. Pour compenser les pertes de recettes fiscales, il faudra lier ce dossier avec la péréquation financière et alléger la participation des cantons contributeurs. Un équilibre des sacrifices est nécessaire.
L’agriculture
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier d’agriculteur?
C’est un métier dans lequel on est indépendant et constamment en contact avec la nature. Mais le paysan reste tributaire du cadre de la politique fédérale d’une part et du climat d’autre part. En 2013 et en 2014, nous avons souffert de la grêle et d’une forte humidité. Nous avons été dédommagés pour la vigne par l’assurance grêle, mais pas pour le blé, devenu impropre à la panification. Nous avons perdu près de 50% de son prix.
Les paysans se battent pour leur survie. Avec le recul, n’auriez-vous pas mieux fait de choisir une autre profession?
Non, je n’ai jamais rien regretté. Mon frère et moi sommes associés sur une exploitation qui permet à une famille et demie de vivre. Le domaine est sain, l’endettement maîtrisé. Mais si je ne faisais pas de politique, l’un d’entre nous devrait aller travailler partiellement à l’extérieur.
Combien touchez-vous de paiements directs?
Nous recevons globalement pour l’exploitation dont vivent deux familles 69 000 francs au total sur un chiffre d’affaires annuel d’environ 330 000 francs. Nous faisons continuellement la chasse aux coûts superflus. La plupart de ces coûts sont suisses, nous n’avons aucune influence sur eux. On ne roule pas sur l’or, mais on vit.
En 2011, vous abandonnez le bétail. Un paysan qui achète son lait à la Migros, c’est dur à vivre?
Cela fait drôle quand les vaches partent. Il a fallu tourner une page de quarante ans d’histoire de notre domaine. Il nous restait 20 têtes, qui fournissaient un lait industriel pour lequel nous ne recevions plus que 50 centimes par kilo, car c’est du lait industriel. La rentabilité n’était plus assurée.
Vous appartenez à un parti très libéral sur le plan économique, sauf dans l’agriculture. N’est-ce pas un brin schizophrénique?
Non! Les paysans remplissent plusieurs fonctions. On l’a oublié, mais nous gardons un rôle d’approvisionnement du pays et sommes à ce titre un pilier de la défense nationale. De plus, la Confédération nous assigne aussi une fonction de maintien de la qualité du paysage. Le problème, c’est qu’elle est allée trop loin dans ce sens et qu’elle a commis une erreur stratégique en abaissant la production au profit de l’extensification. Elle décourage ainsi toute une jeune génération d’entrepreneurs en les faisant trop dépendre des paiements directs. Aujourd’hui, je suis frappé par le fait que les paysans qui arrêtent sont ceux qui ont investi voici dix ans et travaillent sur une exploitation moderne qui ne tourne plus.
La politique à l’UDC
Vous vous êtes éveillé à la politique à travers les élections américaines. Comment cela s’est-il passé?
C’était en 1976, lorsque Jimmy Carter avait battu Gerald Ford. J’étais au gymnase à Lausanne et j’avais regardé la NBC toute la nuit. C’était fascinant, car le système avait permis à un planteur de cacahuètes parti de rien d’arriver au sommet du pouvoir.
Vous étiez si passionné qu’un oncle vous aurait dit: «Toi, tu deviendras conseiller fédéral.» C’est vrai ou c’est une légende?
En fait, il ne me l’a pas dit à moi directement. Cet oncle, Maurice Parmelin, aurait confié cela à l’ancien syndic de Bursins, Charles Hauswirth, en me voyant si engagé alors que j’avais une trentaine d’années. Je n’ai appris cette anecdote que tout récemment.
Pourquoi avoir choisi l’UDC?
Même si l’UDC n’était que le partenaire junior du Parti radical dans les années 90, j’y ai adhéré tout naturellement. Mon père en était membre et c’est le parti qui défendait les paysans. Je m’y suis toujours senti à l’aise.
Comment s’est déroulée votre première campagne?
Je suis entré au Grand Conseil par accident en 1994. Sur la liste UDC du district de Rolle, une candidate s’est désistée au dernier moment. Etant président de la section locale, j’ai dû prendre sa place sur la liste et j’ai été élu avec une voix d’avance sur le sortant. En 1998, j’ai été réélu malgré la réduction du nombre de sièges au Grand Conseil. Même Daniel Brélaz a été surpris. Cela doit être une des rares fois qu’il s’est trompé dans ses calculs!
C’était l’époque où le canton de Vaud était le cancre financier de la Suisse?
Oui, la dette a grimpé jusqu’à 9 milliards de francs! Nous n’avions plus la moindre marge de manœuvre. La chasse aux économies a constitué un combat permanent. J’en ai gardé la conviction que pour réaliser des projets d’envergure, il faut des finances saines.
Pourquoi avez-vous renoncé à succéder à Jean-Claude Mermoud au Conseil d’Etat vaudois?
J’avoue avoir mal dormi durant quelques nuits. A cette époque, je me rappelle qu’à Berne, Martine Brunschwig Graf (PLR/GE), qui avait connu pareil dilemme, m’a proposé de boire un café avant de me conseiller: «N’écoute que tes envies et prends cette décision seul.» C’est ce que j’ai fait. En tant que conseiller national, j’avais la perspective de présider l’importante Commission de la santé. Les dossiers qui m’intéressaient – l’agriculture, mais aussi l’aménagement du territoire – se décidaient à Berne plutôt qu’à Lausanne. Mais ce renoncement ne signifie en aucun cas que j’ai voulu dénigrer la fonction de conseiller d’Etat. Aujourd’hui, je me sens prêt à siéger dans un exécutif. J’ai désormais accumulé suffisamment d’expérience sous la Coupole fédérale.
Pourtant, vous étiez très proche de Jean-Claude Mermoud!
Oui, il a été un exemple pour moi. Quelqu’un de pragmatique qui savait taper du poing sur la table quand ça n’allait pas. Il était ferme sur les dossiers, calme, sachant donner du temps au temps avant de trouver la bonne solution. Mais il savait aussi trancher vite. Je me souviens du jour où il m’a appelé à 6 heures du matin pour une réunion de crise des présidents de parti et de groupe avec le gouvernement in corpore. Il s’agissait de recapitaliser la Banque cantonale vaudoise à raison de 1,2 milliard de francs. Dans ces moments-là, les disputes politiques n’ont pas de sens. Il était juste de sauver la BCV.
Dix ans plus tard, vous avez eu une impression de déjà vu lorsque la Confédération a dû se porter au secours d’UBS?
Totalement! Le président de la Confédération était Pascal Couchepin. Plusieurs responsables du dossier, dont le président de la BNS, Jean-Pierre Roth, sont venus expliquer au groupe UDC pourquoi il fallait absolument sauver UBS en injectant plus de 60 milliards de francs.
Quand on vous dit que vous êtes un bon soldat de l’UDC, cela vous énerve?
C’est une étiquette. Ces critiques coulent sur moi comme sur les plumes d’un canard. Quand on fait de la politique, il faut savoir encaisser.
En commission, on vous dit très conciliant et pragmatique. Craignez-vous d’être mis sous pression par la direction de l’UDC?
Quand vous êtes au Conseil fédéral, vous êtes de toute façon sous pression. Chacun est conscient qu’un seul membre ne peut pas influencer à lui seul les décisions du gouvernement. Mais il est vrai qu’il y aura plus d’attente de l’UDC envers ses représentants au Conseil fédéral, car nous serons désormais deux.
Si vous vous montrez trop apte au compromis, redoutez-vous de devenir un deuxième Samuel Schmid, soit un demi-conseiller fédéral UDC?
Non, car Samuel Schmid n’était pas le candidat officiel du parti. Il a eu ce handicap dès le départ. Me concernant, on ne pourra jamais me reprocher d’avoir attaqué le siège d’un collègue.
Vous êtes un spécialiste des assurances sociales. Pourriez-vous devenir le conseiller fédéral qui élève l’âge de la retraite à 67 ans?
Je suis soucieux d’assurer la pérennité de l’AVS envers les jeunes générations. Nous ne pourrons pas y arriver sans aborder sans tabou ce débat de l’élévation de l’âge de la retraite. Lorsque je vois ce qu’ont fait la Suède ou l’Allemagne, je pense qu’il faudra prendre des mesures pour permettre d’élever progressivement cet âge afin d’éviter de diminuer le niveau des rentes. Je serai prêt à prendre des mesures, y compris impopulaires. Les assurances sociales sont un chantier permanent.
En 1992, vous avez voté pour l’adhésion de la Suisse à l’Espace économique européen (EEE). Considérez-vous aujourd’hui que vous vous êtes trompé?
Oui, je considère que c’était une erreur. A l’époque, nous étions en pleine négociation avec l’OMC et nous pensions qu’en entrant dans l’EEE le choc serait plus facile à amortir pour les paysans, avec l’espoir aussi que nos coûts de production baisseraient. Je me rappelle avoir participé au grand débat de l’UDC à Berne où nous, les Romands, avons perdu face à Christoph Blocher. Aujourd’hui, je reconnais que j’avais sous-estimé l’importance de la perte de souveraineté pour la Suisse. Peut-être étais-je encore un peu naïf.
La Suisse a dû abandonner son secret bancaire sous la pression de l’extérieur. Craignez-vous que le même scénario ne se répète sur l’adhésion de la Suisse à l’UE?
Personnellement, je déplore l’abandon du secret bancaire. Je vous concède que personne n’avait prévu cela, mais certains banquiers sont allés trop loin en violant les lois d’autres pays. Pour ce qui est de l’adhésion à l’UE, c’est différent. Il y aurait des négociations, des débats très animés et, en dernier lieu, c’est le peuple qui trancherait en toute connaissance de cause. Je ne crois pas à un tel scénario à court et moyen terme.
Profil
Guy Parmelin
1959 Naissance à Bursins (VD).
1979 Diplôme de l’Ecole d’agriculture de Marcelin.
1994 Député au Grand Conseil vaudois.
2003 Conseiller national.
2009 Vice-président du conseil d’administratio de Fenaco.
2015 Conseiller fédéral.