1. BestMile (cloud/voitures autonomes, Lausanne)
Spin-off de l’EPFL, BestMile commercialise une plateforme cloud pour opérer et optimiser en temps réel et à distance n’importe quelle flotte de véhicules autonomes. Après deux ans d’activité et plusieurs projets pilotes qui ont permis à BestMile de prouver la fiabilité et l’originalité de sa technologie, la start-up lausannoise vient de passer à la vitesse supérieure en signant un premier gros contrat avec la société CarPostal.
2. ProtonMail (messagerie, chiffrement, Genève)
Elue start-up la plus prometteuse de Suisse en 2015 par le site d’informations Business Insider, ProtonMail a réussi là où beaucoup d’autres ont échoué, en démocratisant les solutions de chiffrement de messagerie électronique. La sécurité du service de ProtonMail se fonde sur le standard cryptographique Open PGP, qui sert au chiffrement et à l’authentification du courrier électronique. Tous ses programmes informatiques sont en open source.
3. Bity.com (monnaies virtuelles, fintech, Neuchâtel)
Bity.com est le premier négociant suisse, voire européen, en monnaies virtuelles. Cette plateforme créée en 2014 se veut une porte d’entrée facile d’accès aux personnes intéressées à acheter et vendre des bitcoins, ou encore des ethers. Ces cryptomonnaies, qui s’échangent de gré à gré via des sites internet, révolutionnent l’économie, car elles offrent des solutions de remplacement séduisantes aux systèmes financiers actuels.
4. Nexthink (éditeur de logiciels, Lausanne)
Nexthink est parvenue à récolter 40 millions de dollars pour développer ses activités aux Etats-Unis. Sa technologie permet aux départements informatiques de ses nombreux clients (Migros, HUG, PwC, etc.) d’identifier toutes les anomalies sur les postes de travail ou les boîtes e-mail des employés. Au total, Nexthink a levé 65 millions de dollars depuis son lancement, il y a une douzaine d’années.
5. Abionic (medtech, Lausanne)
Abionic commercialise un système permettant d’effectuer des tests d’allergie rapides. En 2015, elle a occupé la 2e place du top 100 des start-up les plus innovantes de Suisse. L’appareil est déjà en production dans les locaux d’Abionic, situés dans le parc de l’innovation de l’EPFL. Afin de mettre en route la nouvelle installation, l’entreprise a cependant besoin d’un local plus spacieux dans la région, pour lequel elle cherche encore un financement.
6. Flyability (drones, Lausanne)
Cette spin-off de l’EPFL conçoit des drones pour des opérations de surveillance et de sauvetage. En 2015, elle s’est hissée à la 3e place du top 100 des start-up suisses les plus innovantes. Elle a levé 2,5 millions de francs. Une phase commerciale doit débuter mi-2016.
7. Mindmaze (réalité virtuelle dans la santé, Lausanne)
La start-up a mis sur pied un système permettant aux victimes d’accidents vasculaires cérébraux de progresser plus rapidement dans leur rééducation. Cette technologie, développée par un docteur en neurosciences de l’EPFL, s’est imposée, depuis 2011, comme une référence internationale. Mindmaze est désormais valorisée à hauteur de 1 milliard de dollars.
8. Sophia Genetics (data driven medicine, Lausanne)
Leader mondial de la médecine fondée sur les données (data driven medicine – DDM) et pionnière dans la confidentialité des informations génomiques, l’entreprise lausannoise se lance désormais dans un nouveau projet cryptographique de 1 million de dollars pour la confidentialité des données. Elle est soutenue par la Commission suisse pour la technologie et l’innovation (CTI).
9. HouseTrip (plateforme de location et de réservation, Lausanne et Londres)
Fondée en 2010 par des étudiants de l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL), la plateforme romande de location et de réservation d’appartements a quitté la Suisse en 2011 pour Londres, où elle est passée de 2 à 200 collaborateurs. HouseTrip a levé environ 58 millions de francs depuis sa création. En avril 2016, elle a été rachetée par le site TripAdvisor pour un montant gardé confidentiel.
10. Lemoptix (lunettes connectées, Lausanne)
La spin-off de l’EPFL créée en 2008 conçoit des microprojecteurs lasers. Elle emploie aujourd’hui une quarantaine de collaborateurs. En mars 2016, le géant américain Intel a acquis Lemoptix. La start-up lausannoise restera à l’EPFL.