Pour bien comprendre le monde complexe de la prévoyance, il est nécessaire d’en maîtriser le vocabulaire et les concepts.
Amortissement indirect. Remboursement retardé de la dette hypothécaire par le biais d’un compte de prévoyance ou d’une assurance vie dont l’épargne sera utilisée dans ce but à l’échéance du contrat.
Assurance risque pur. C’est une famille d’assurances vie, avec de multiples variantes qui couvrent un risque déterminé, tel le décès ou l’invalidité, et versent un montant défini aux bénéficiaires de l’assurance, sous forme de capital ou de rentes.
Assurance vie liée à un fonds de placement. Il s’agit d’une assurance vie mixte, dont l’épargne est placée sur un fonds de placement, au choix selon le profil de risque de l’assuré. L’assuré prend un risque lié aux fluctuations des marchés financiers, mais avec un capital garanti en cas de décès.
Assurance vie mixte. Cette catégorie d’assurances vie combine une prestation d’assurance et d’épargne.
Exchange traded funds (ETF). Appelés aussi trackers, les ETF sont des fonds indiciels qui se négocient en Bourse de la même manière que les actions. Par rapport aux fonds indiciels traditionnels, les ETF sont grevés de frais de gestion nettement inférieurs.
Fonds de placement. Un fonds de placement est un portefeuille diversifié, géré par des professionnels et ouvert au public, même pour de petits montants, qui permet de profiter des prix de gros sur les transactions accordés aux gestionnaires du fonds. Avec l’avantage de pouvoir facilement sortir du fonds en tout temps.
Fonds indiciels. Ce type de fonds réplique la composition d’un indice boursier. Le but du gestionnaire est de suivre aussi fidèlement que possible l’évolution de l’indice choisi. Les ETF en sont une catégorie particulière.
Intérêt technique. L’intérêt minimum que doit rapporter la partie épargne d’une assurance vie. Il est prévu pour toute la durée du contrat et doit être approuvé par la Finma, le gendarme de la finance.
Participation aux excédents. En général, les assureurs vie demandent volontairement des montants supérieurs à leurs besoins prévisibles afin de garantir la sécurité de leurs activités. Si c’est le cas, l’assurance dégage alors des excédents allant au-delà de l’intérêt technique, dont les assurés peuvent souvent profiter.
Rentes viagères différées. Par opposition aux rentes viagères immédiates, les rentes différées se caractérisent par le délai qui sépare le financement de l’assurance du versement de la première rente. Par définition, les assurances de rentes viagères à primes périodiques sont des rentes différées.
Risque de longévité. Risque d’atteindre un âge très avancé. Cette situation va entraîner des besoins financiers en conséquence, non seulement pour financer l’allongement de la vie mais aussi, en général, pour couvrir les frais supplémentaires de santé et d’assistance.
Taux de conversion. Taux calculé sur l’avoir accumulé dans le 2e pilier pour déterminer la rente qui sera versée à l’assuré. On utilise la même expression pour les rentes viagères privées.
Taux marginal de conversion. Taux de la dernière tranche de revenu imposable de chaque contribuable. L’impôt étant progressif, c’est donc toujours la plus élevée.
Valeur de rachat. Il s’agit du montant qui sera restitué au preneur d’une assurance vie mixte en cas de résiliation anticipée. Ce montant correspondra à la somme des primes déjà versées, augmentée de l’intérêt technique et de la participation aux excédents (si elle est prévue), moins les coûts d’acquisition non encore amortis.