▼Les faits
En remportant en trois sets la finale du tournoi de Wimbledon face à Novak Djokovic, numéro 1 mondial, l’Ecossais Andy Murray est le premier Britannique à s’imposer sur le gazon fameux depuis Fred Perry en 1936. Survenant après sa victoire au même endroit aux Jeux de Londres l’an dernier, ce nouveau triomphe fait de Murray le nouveau monstre de l’herbe.
▼Les commentaires
Pour L’Equipe, ce «triomphe de l’enfant chéri récompense à la fois des nerfs d’acier, des choix de carrière brillants et une grande capacité d’adaptation au gazon. Il faut être Britannique pour comprendre la chape de plomb qui pesait sur les épaules de Murray.» En Angleterre, le Times réclame carrément l’anoblissement: «Relevez-vous, Sir Andrew, chevalier du saint Graal.» Pour le Sun, «après septante-sept ans, quinze premiers ministres et trois monarques, un “Brit” gagne “Wimbo”.»
▼A suivre
La question est désormais de savoir si Murray peut aller chercher Djokovic et devenir numéro 1 mondial. Son entraîneur, Ivan Lendl, à qui l’Ecossais a chaleureusement rendu hommage et qui lui a permis de beaucoup travailler son mental, pense que tout est possible. Débarrassé d’une grosse part de pression, Andy Murray pourrait se libérer encore davantage, et le rendez-vous est déjà fixé au prochain US Open. Quant à Federer, il est passé numéro 5 et devra faire attention s’il entend ne pas rater les Masters en fin d’année. La roche Tarpéienne n’est pas loin du gazon anglais…