▼Les faits
Les recherches s’intensifient pour retrouver un Boeing de Malaysia Airlines, disparu le 8 mars alors qu’il se rendait de Kuala Lumpur à Pékin. L’avion transportait 12 membres d’équipage et 227 passagers, dont 153 Chinois. Selon Interpol, au moins deux passeports volés, un autrichien et un italien, ont été utilisés par des passagers du vol MH370. La Malaisie a lancé une enquête pour acte de terrorisme.
▼Les commentaires
«Une nation unie par l’espoir», titre le journal malaisien The Star, qui ajoute: «Il y avait 38 Malaisiens à bord, sans compter les membres d’équipage. La compagnie d’aviation porte le nom de notre pays. Le vol est parti de notre aéroport international. Cela ne signifie pas que nous ne nous soucions pas des passagers non-Malaisiens. (…) Mais les gens sur le vol MH370 ne sont pas seulement des noms entendus aux nouvelles. Nous les connaissons et ils font partie de notre peuple.» En Chine, les médias sont furieux, pointant du doigt l’inaction de Malaysia Airlines et des responsables chargés de la sécurité: «Si [la disparition de l’avion] est due à une panne mécanique ou à une erreur de pilotage, alors c’est Malaysia Airlines qui est responsable. S’il s’agit d’un attentat terroriste, alors il faut blâmer les contrôles de sécurité à l’aéroport de Kuala Lumpur», s’insurge le journal officiel Global Times. Même son de cloche du côté du quotidien singapourien New Straits Times: «Le fait que des imposteurs puissent monter dans un avion est un gros problème. (…) Cela met en lumière une “faiblesse sécuritaire globale”.»
▼A suivre
L’un des passagers au passeport volé a été identifié: il s’agit d’un Iranien de 19 ans qui semble être un immigré clandestin et non un terroriste.