▼Les faits
Les Vingt-Sept (au moment de la décision) se sont entendus pour financer un mécanisme garantissant à de jeunes chômeurs européens de retrouver un emploi, un stage, une formation ou un apprentissage. Six milliards d’euros seront investis dans cette opération d’ici à fin 2015 dans les treize pays les plus touchés.
▼Les commentaires
Comme les experts et les économistes jugent l’enveloppe de 6 milliards d’euros très insuffisante, relève le quotidien Les Echos, «pour répondre à cette objection, les dirigeants de l’UE ont décidé qu’elle pourrait être complétée, au-delà de 2015, par des crédits dégagés grâce à la flexibilité introduite dans la gestion des lignes budgétaires de l’Union». Nettement plus critique, le quotidien portugais Públicoécrit que ce programme est «non seulement ridiculement limité en termes de fonds qui y seront consacrés, mais marque par-dessus tout une nouvelle tentative d’arriver à quelques résultats dans le cadre de la Stratégie de Lisbonne qui a échoué». Une décision «partielle et relativement modeste» fondée sur de «petites simulations», commente El País. Quant à André Sapir, du Centre Bruegel, il affirme dans le quotidien polonais Gazeta Wyborcza: «Je ne peux réaliser que nos «garanties pour la jeunesse» sont juste des clopinettes car, sans le retour de la croissance économique, elles ne créeront pas de nouveaux emplois.»
▼A suivre
L’Espagne, la Grèce, l’Italie et la France seront les principaux bénéficiaires de ce programme. Dans l’UE, le taux de chômage des moins de 25 ans atteint 23,8%. Une situation explosive.
