Le taux de foyers monoparentaux n’a cessé d’augmenter entre 1990 et 2010, passant de 13,6 à 17,5% du million de familles helvétiques. Ce phènomène touche particulièrement les cantons latins ou urbains comme Neuchâtel et Vaud.
La hausse constante des séparations et des divorces a bouleversé le modèle familial traditionnel. Entre 1990 et 2010, le taux de foyers monoparentaux n’a cessé d’augmenter, passant de 13,6 à 17,5% du million de familles helvétiques. Exception faite de Soleure, ce phénomène est particulièrement observable dans les cantons latins ou urbains. Dans le haut du classement, Bâle-Ville (24,1%), le Tessin (21,9%), Neuchâtel (20,5%) et Vaud (18,9%) complètent ce panorama, allant souvent de pair avec une précarité financière. La donne est tout autre dans les petits cantons ruraux de Suisse centrale. A Uri, par exemple, seule une famille sur dix est monoparentale. Un chiffre qui n’a presque pas varié depuis 1990.
Sources: microGIS|OFS, OFS - Relevé Structurel 2010/2011 | OFS - STAT-TAB
Peu de mères au foyer
16,3% C’est la part de familles «traditionnelles» à Neuchâtel.
Les familles «traditionnelles», où la mère reste à la maison pour s’occuper des enfants, sont désormais peu nombreuses. C’est le cas dans les cantons romands, où leur proportion est partout inférieure à la moyenne suisse (20,2%).
Pourcentage de ménages familiaux (au moins un adulte et un enfant) où la mère reste à la maison.
Une taille qui ne cesse de diminuer
1,9 personne. C’est la grandeur moyenne d’un ménage à Bâle-Ville.
Passant de 2,29 à 2,20 au cours des dix dernières années, la taille des ménages n’a guère évolué. Bâle-Campagne, avec 1,9 individu, compte les plus petits foyers. A l’extrême opposé, Appenzell Rhodes-Intérieures avec 2,51.
Nombre moyen de personnes par ménage.