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La Suisse et la Grande Guerre

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Jeudi, 24 Juillet, 2014 - 06:00

Quiz. Comment la Confédération a-t-elle traversé les années de la Première Guerre mondiale, à laquelle les belligérants eux-mêmes étaient si mal préparés? 50 questions pour approfondir vos connaissances.

«Une tranquillité exceptionnelle en Europe», c’est ainsi que Winston Churchill commente dans ses Mémoires l’ambiance du printemps et de l’été 1914. Aujourd’hui, à un siècle du début du conflit, on n’a pas fini de s’étonner que les contemporains n’aient pas mieux perçu qu’ils fonçaient vers l’horreur. Entre la crise de Tanger en 1905 et les guerres balkaniques de 1913, maintes fois les chancelleries avaient cru la paix perdue. Un affrontement était jugé inévitable, chaque pays se préparait à en découdre, mais personne ne le vit arriver à ce moment-là, au terme d’un mois de juillet décrit rétrospectivement comme splendide, malgré l’assassinat de l’archiduc d’Autriche à Sarajevo fin juin. Surtout, personne n’avait anticipé que les combats dureraient plus de cinquante longs mois.

Lovée au milieu des belligérants, la Suisse ne fait pas exception. Elle aussi a revu l’organisation de son armée, procédé à des manœuvres et réfléchi à la manière de défendre sa neutralité. Mais elle se retrouvera aussi stupéfaite et prise au dépourvu par l’ampleur et la violence de la déflagration. Au point que certains, en haut lieu, douteront qu’elle parvienne réellement à se tenir à l’écart, et qu’elle ne soit pas forcée de choisir son camp.

La responsabilité du déclenchement des hostilités occupera encore les historiens des prochains siècles: l’Empire austro-hongrois voulait se venger de la Serbie, les Russes ont mobilisé tout en temporisant, les Allemands se sont hâtés de mettre en œuvre leur plan d’attaque, peaufiné depuis des années, en violant la neutralité belge, plutôt que la Suisse, pour contourner les forteresses érigées par la France tout le long de la frontière.

Ce débat sur la responsabilité toujours attribuée à «l’autre» puissance en occulte un plus gênant: celui sur la légèreté coupable avec laquelle gouvernements et états-majors lancent au combat des millions d’hommes, avant de les faire patauger et mourir dans la boue des tranchées d’un front stag­nant, qui court de la mer du Nord à la Suisse, pendant des mois.

L’historien Jean-Yves Le Naour rappelle, dans 1914, la grande illusion, comment, par exemple, la France a continué à vêtir ses soldats d’un pantalon rouge garance, qui en fera des cibles irrésistibles pour les mitrailleuses allemandes. Il dé-crit l’absurde doctrine d’engagement qui consiste à charger comme à l’époque de Napoléon, et qui fera périr des centaines de jeunes officiers et de soldats pour zéro avancée sur le terrain dans les premières semaines de la guerre: 27 000 Français sont ainsi tués le 22 août 1914 dans les Ardennes, quatre fois plus qu’à Waterloo.

Fossé entre Romands et Alémaniques

Au total, la Grande Guerre fera 19 millions de morts (10 millions de militaires, 9 millions de civils) et 21 millions de blessés. Une boucherie traumatisante, qui ne sera pourtant pas la dernière.

Au milieu de cette fournaise, la Suisse tira malgré tout son épingle du jeu. Malgré le fossé entre Romands et Alémaniques. Malgré la germanophilie du haut commandement. Malgré les difficultés d’approvisionnement. Malgré les tensions sociales. Malgré les doutes des belligérants sur le maintien de sa neutralité. Malgré de retentissants scandales d’espionnage. Malgré l’implication de certains politiciens dans des tentatives de paix séparée – le coup de poignard dans le dos que redoutaient les Alliés sur le front russe.

Parmi la déferlante éditoriale qui accompagne les commémorations dans les pays belligérants, le destin de la Suisse est rarement évoqué autrement que sous l’angle humanitaire.

Dans la mémoire collective nationale, le versant helvétique de 1914-1918 n’a guère été implémenté non plus, peut-être parce qu’il ne colle pas à l’image mythologique du petit pays uni dans la tourmente. Grâce à cinquante questions, L’Hebdo vous propose de tester et d’approfondir vos connaissances sur cette période clé.

En anéantissant trois empires (Autriche-Hongrie, Russie, ottoman), en donnant naissance à la révolution russe, au fascisme et au nazisme, 1914-1918 a bouleversé le monde et, s’il est une chose que les événements de cette période méconnue démontre, c’est bien que la Confédération, épargnée par les combats, ne le fut pas par l’onde des chocs. Quand sonne enfin l’Armistice, en novembre 1918, elle se croit au bord de la révolution. La fermeture des frontières n’empêche pas le vent de l’histoire de souffler. A vous de le mesurer.


1En novembre 1912, une ville suisse accueille le Congrès de l’Internationale socialiste pour la paix, où Jaurès prend la parole. Laquelle?
A Montreux
B Genève
C Bâle

2En 1912, la Société suisse des officiers lance une collecte nationale pour pallier le manque d’investissements du Conseil fédéral dans un secteur en plein essor. Lequel?
A La construction de chars blindés
B L’acquisition d’avions
C L’acquisition de sous-marins

3Quelle est la part de la population étrangère en Suisse à la veille de la Grande Guerre?
A 5%
B 10%
C 15%

4Dans quelle ville suisse compte-t-on le plus d’étrangers?
A Lugano
B Winterthour
C Genève

5Deux semaines avant l’éclatement du conflit, Alfred de Claparède, représentant la Suisse à Berlin, rapporte une conversation avec Arthur Zimmermann, sous-secrétaire de l’Office allemand des affaires étrangères, sur le risque de guerre à la suite de l’attentat de Sarajevo. Que confie l’Allemand au Suisse?
A «L’Autriche-Hongrie va écraser en deux semaines le royaume de Serbie, ce sera une promenade de santé.»
B «N’ayez crainte. Quoi qu’il arrive, le Kaiser a donné des ordres, la neutralité suisse ne sera pas violée.»
C «Allons donc! Croyez-vous que les grandes puissances voudront en découdre à cause de cette question locale?»

6Quand le Conseil fédéral décide-t-il la mobilisation générale en Suisse?
A Le 31 juillet
B Le 1er août
C Le 10 août

7Quel écrivain d’origine suisse lance «L’appel aux étrangers vivant en France», le 29 juillet 1914, afin qu’ils s’engagent dans la Légion?
A Charles Ferdinand Ramuz
B Blaise Cendrars
C Charles-Albert Cingria

8Que fait le Conseil fédéral le 4 août, lorsque les hostilités commencent?
A Il proteste contre l’invasion de la Belgique par les troupes allemandes
B Il adresse aux pays en guerre une déclaration de neutralité
C Il enjoint la population à faire des provisions

9Combien y a-t-il de Romands au sein du Conseil fédéral quand éclate la guerre?
A Deux
B Un
C Aucun

10Le 3 août, l’Assemblée fédérale vote les pleins pouvoirs au Conseil fédéral pour prendre «toutes les mesures propres à assurer la sécurité, l’intégrité et la neutralité de la Suisse et à sauvegarder le crédit et les intérêts économiques du pays». Selon quel score?
A A l’unanimité
B Il y a trois abstentions
C Une vingtaine de députés pacifistes s’opposent à l’arrêté

11Où se trouve la balle qui a tué la première victime de la Première Guerre mondiale?
A Au Musée jurassien d’art et d’histoire de Delémont
B Au musée du CICR à Genève
C Au Mémorial de Verdun

12A Paris, en août 1914, les laiteries d’une enseigne suisse sont vandalisées par une foule qui croit que l’entreprise est allemande. De quelle société s’agit-il?
A Nestlé
B Maggi
C Milka

13Où se trouve la borne du «km 0» de la ligne qui séparait les fronts alliés et allemands?
A Dans une forêt près de Bâle
B Sur le territoire de la commune de Bonfol, dans le Jura
C Sur la route entre Delle et Boncourt

14Comment s’appelait la muse des soldats suisses cantonnés dans le Jura?
A Dorothée Müller
B Gilberte de Courgenay
C Berthe de Berthoud

15En 1914, la Suisse compte 3,7 millions d’habitants. Combien d’hommes sont mobilisés?
A 220 000 hommes
B 100 000 hommes
C 180 000 hommes

16En septembre 1914, Romain Rolland, écrivain pacifiste réfugié en Suisse, publie un texte qui fait date dans le «Journal de Genève». Quel est son titre?
A Au-dessus de la mêlée
B Au-dessus de la haine
C Un balcon sur l’Europe

17Quel peintre célèbre a immortalisé le général Wille?
A Abraham Hermenjat
B Félix Vallotton
C Ferdinand Hodler

18Quel souverain le général Wille avait-il reçu à Meilen, chez lui, en 1912?
A Guillaume II
B Nicolas II
C George V

19Incroyable mais vrai, les poilus partent au front avec un uniforme dont la veste est bleue et le pantalon rouge garance, qui en fait des cibles particulièrement visibles.
Les soldats suisses sont à peine moins voyants, vêtus de bleu. La fabrication d’uniformes gris-vert tarde, malgré une ordonnance du Conseil fédéral datant d’octobre 1914. Jusqu’à quand?

A 1915
B 1916
C 1917

20Décembre 1914, dans «Notre point de vue suisse», un écrivain alémanique ose dire qu’il n’y a pas de neutralité d’opinion. Cette prise de position est très mal accueillie en Allemagne. De qui s’agit-il?
A Carl Spitteler
B Max Pulver
C Hans Ganz

21Colonel et conseiller national, Edouard Secretan va utiliser son journal pendant toute la guerre pour fustiger les sympathies des Alémaniques pour l’Empire allemand. De quel titre était-il le rédacteur en chef?
A Le Journal de Genève
B La Gazette de Lausanne
C La Liberté

22«De tout mon cœur, je suis du côté de l’Allemagne.» Qui écrit cette phrase le 1er septembre 1914?
A Le général Wille
B Le rédacteur en chef de l’OltnerTagblatt
C L’ambassadeur d’Autriche à Berne

23En octobre 1914, le CICR ouvre à Genève l’Agence internationale des prisonniers de guerre, qui établira plus de 4 millions de fiches pour faire parvenir à 2,5 millions de prisonniers de guerre du courrier et des colis. Dans quel roman de Guy de Pourtalès est décrite la formidable mise sur pied de cette organisation, qui traitera jusqu’à 5000 demandes de renseignements par jour?
A Les amis suisses
B La pêche miraculeuse
C Les lettres de ma promise

24Dès le début de la guerre, la Suisse s’active pour organiser l’échange de grands blessés entre belligérants, puis leur internement. Les sanatoriums de stations alpines sont réquisitionnés. Au total, combien d’internés ont-ils été accueillis?
A 41 000
B 67 000
C 101 000

25Mai 1915, le chef de l’état-major Theophil Sprecher von Bernegg fait part de sa profonde inquiétude au Conseil fédéral. Pourquoi?
A Il redoute une invasion italienne
B L’ambassade suisse à Berlin a eu vent d’une invasion de la Suisse
C Des troupes françaises ont violé la frontière près de Bonfol, avant de faire marche arrière

26En août 1915, le ministre des Etats-Unis d’Amérique à Berne, Stovall, fait part au Département d’Etat d’une préoccupation que le Conseil fédéral demande à son propre ambassadeur de démentir. De quoi s’agit-il?
A Le général Wille aurait secrètement rencontré des membres de l’état-major allemand
B Excédée par les entraves au commerce, la Suisse serait sur le point d’entrer en guerre aux côtés des Allemands
C Le Conseil fédéral aurait autorisé des membres de la famille impériale autrichienne à venir se reposer en Suisse

27Début décembre 1915, le cryptographe Langie alerte le chef du Département fédéral militaire Decoppet: «Je veux bien travailler pour l’état-major suisse, mais non pour l’état-major allemand.» Que soupçonne-t-il?
A Que des dépêches sont transmises aux Allemands et aux Autrichiens
B Que le code utilisé n’est plus sûr
C Qu’il a trop de travail et qu’il faudrait engager un confrère

28En 1916, au Cabaret Voltaire de Zurich naît un mouvement artistique original autour d’artistes réfugiés en Suisse. Lequel est-ce?
A Le cubisme
B Le dadaïsme
C Le futurisme

29En 1916, le Conseil fédéral s’excuse auprès du Kaiser. Pourquoi?
A Des effigies de l’empereur ont été brûlées sur la place de Plainpalais à Genève
B Le journal satirique L’Arbalète a publié un dessin pornographique de l’empereur nu
C Le drapeau allemand hissé en l’honneur de l’anniversaire du Kaiser a été arraché au consulat de Lausanne

30En 1916, le conseiller fédéral Decoppet offre à ses collègues sa démission, en vain. Pourquoi?
A Il a découvert que le général lui avait soustrait des informations de première importance lors de l’affaire dite «des colonels»
B Il est fatigué
C Le budget de l’armée a tellement explosé qu’il redoute que les chambres ne l’approuvent pas

31En 1916, une ville est bombardée par erreur par l’aviation allemande, une mésaventure qui signale la carence des moyens de défense aérienne. Laquelle?
A Porrentruy
B Bâle
C La Chaux-de-Fonds

32En 1917, le Conseil fédéral décide de remplacer Wille à la tête de l’armée, alerté par des médecins qui le trouvaient «sénile». La destitution n’a pas lieu. Pourquoi?
A Les trois conseillers fédéraux chargés de parler à Wille se font tellement réprimander par lui qu’ils renoncent
B Le candidat de remplacement meurt subitement
C L’ambassade d’Allemagne, qui a eu vent du complot, menace la Suisse de graves représailles

33Le 18 juin 1917, le conseiller fédéral Arthur Hoffmann, chef du Département politique (comme on appelait alors le Département des affaires étrangères) doit démissionner avec effet immédiat. Pourquoi?
A Il est gravement malade, une des premières victimes de la grippe espagnole
B Un journal suédois révèle qu’il a tenté de négocier une paix séparée entre l’Allemagne et la Russie, une violation inacceptable de la neutralité pour les Alliés, qui plus est sans en informer ses collègues du gouvernement
C Il s’est compromis au bar du Bellevue avec une espionne allemande

34Pour remplacer Arthur Hoffmann, la «Neue Zürcher Zeitung» plaide avec véhémence pour l’élection de Gustave Ador, alors qu’il avait refusé d’être candidat par le passé. Pourquoi?
A Parce qu’il est libéral
B C’est le tour d’un Genevois
C Le président du CICR apparaît comme la seule personnalité propre à restaurer le crédit international de la Suisse après la désastreuse affaire Hoffmann

35Dans sa revue «Stimmen im Sturm aus der deutschen Schweiz», le pasteur Eduard Blocher, grand-père de Christoph, se distingue pendant toute la guerre par ses propos. Pourquoi?
A Il plaide pour l’accueil de réfugiés
B Il est l’une des rares voix alémaniques à fustiger le pangermanisme du général Wille
C Il se montre pangermaniste et anti-Welsches

36En janvier 1918, le professeur genevois William Rappard écrit à un ami américain, le colonel House. Il mentionne un fait inquiétant:
A Des révolutionnaires bolcheviques sont actifs en Suisse, «notre pays ne saura pas faire face à une insurrection».
B Les stocks alimentaires sont presque épuisés, «nos rations quotidiennes sont largement inférieures à celles des pays en guerre».
C L’armée suisse souhaite acheter des munitions aux Américains, «tous nos stocks ont été vendus aux Autrichiens».

37Conséquence de la guerre, l’endettement explose et de nouveaux impôts sont levés. Mais sur quoi reposaient jusqu’alors les recettes de la Confédération?
A Elles provenaient des droits de douane à 85%
B Elles provenaient de péages perçus au Gothard et au Simplon à hauteur de 50%
C Elles provenaient d’un impôt sur les transactions financières réalisées avec l’étranger à hauteur de 40%.

38De quoi les soldats se plaignent-ils tout au long de la guerre?
A Des poux
B Des rations alimentaires trop chiches
C Du drill à la prussienne, introduit par le général

39Combien de jours les soldats mobilisés passèrent-ils en moyenne sous les drapeaux?
A 100
B 500
C 1000

40Le 11 novembre 1918, la division des affaires étrangères du Département politique transmet un message à ses légations (ambassades) à Paris, Rome, Londres et Washington. Quelle est la teneur du message?
A Le Conseil fédéral souhaite que soient transmises aux vainqueurs des félicitations chaleureuses
B Le Conseil fédéral commence le lobbying pour proposer Genève comme siège de la future Société des Nations
C Le Conseil fédéral récuse toute intervention des Alliés pour l’aider à gérer les troubles dus à l’agitation sociale

41Le 11 novembre 1918, c’est l’Armistice, la fin tant attendue de la guerre, mais la Suisse est en émoi. Pourquoi?
A Après avoir survolé Zurich, un zeppelin est tombé sur Oerlikon, il y a plusieurs dizaines de morts
B C’est la grève générale
C Des anarchistes ont fait sauter une bombe à la gare d’Olten

42En octobre 1918, une réforme institutionnelle majeure est acceptée par le peuple et les cantons qui l’avaient refusée jusqu’ici. De quoi s’agit-il?
A L’introduction du droit de vote des femmes
B L’introduction de la représentation proportionnelle au Conseil national
C L’introduction du référendum sur tout traité international

43La guerre a un effet désastreux sur le niveau de vie des Suisses. En 1918, quelle est la part de la population qui émarge à l’assistance publique?
A Un habitant sur trois
B Un habitant sur six
C Un habitant sur dix

44Le président américain Wilson a imposé Genève comme siège de la Société des Nations. Un pays intrigue pour contester ce choix. Lequel?
A La France
B La Grande-Bretagne
C La Belgique

45Que se passe-t-il pour Robert Grimm, le leader de la grève générale?
A Les autorités profitent de son origine allemande pour l’expulser
B Il écope de six mois de prison ferme et écrit un livre
C Protégé par son immunité parlementaire, il est réélu au Conseil national

46Dans laquelle de ces villes Lénine n’a-t-il pas habité pendant ses années d’exil en Suisse?
A Carouge
B Berne
C Lausanne

47Quand Lénine quitte-t-il définitivement la Suisse pour rejoindre la Russie en pleine révolution?
A Le 1er mai 1916
B Le 9 avril 1917
C Le 10 octobre 1917

48Qui a sculpté le «Fritz» qui s’élevait naguère aux Rangiers?
A Une compagnie de soldats mobilisés dans la région pendant la mobilisation
B Le sculpteur genevois Louis Ferrari, qui avait servi dans la région
C Le sculpteur et peintre neuchâtelois Charles L’Eplattenier

49En 1987, Niklaus Meienberg publie des extraits de correspondance privée du général Wille qui choquent tellement que le Conseil fédéral est interpellé.
Dans quel journal?

A Berner Tagwacht
B Tages-Anzeiger
C Weltwoche

50La guerre a fait mesurer aux Suisses les risques d’un isolement. Ils s’engagent avec enthousiasme dans la création de la Société des Nations. Quels sont les cantons qui disent le plus massivement oui, le 16 mai 1920?
A Vaud, Tessin et Neuchâtel
B Vaud, Neuchâtel et Genève
C Vaud, Zurich et Genève

CT collaboration Luc Debraine


Réponses

1 C
2 B
3 C
4 A Il y a 51% d’étrangers à Lugano, 42% à Genève et 34% à Zurich.
5 C
6 A Elle commence le 1er août. Les hommes entrent en service entre le 3 et le 7 août.
7 B
8 B Le Conseil fédéral ne proteste pas contre la violation de la neutralité belge, malgré l’émoi qu’elle suscite dans la population.
9 B Il s’agit de Camille Decoppet (PLR/VD), en charge du Département militaire fédéral
10 A C’est le cas dans la plupart des pays, belligérants ou pas.
11 A
12 B
13 B
14 B
15 A
16 A
17 C
18 A Guillaume II était le parrain de son petit-fils.
19 B
20 A Carl Spitteler reçut le prix Nobel de littérature en 1919.
21 B
22 A
23 B
24 B
25 A Il redoute une invasion à la frontière sud au moment où l’Italie entre en guerre contre les Empires centraux.
26 B Tout au long de la guerre, le Conseil fédéral doit répondre aux critiques et aux craintes des Alliés.
27 A C’est ainsi que débute l’affaire des colonels, qui fera scandale. La manière dont le général minimise les actes de ses subordonnés provoque l’ire des Romands et aggrave le fossé entre régions linguistiques.
28 B
29 C
30 A Pour l’empêcher de démissionner, ses collègues menacent de faire de même. Le gouvernement frôle l’implosion.
31 A
32 B Il s’agit du Genevois Alfred Audéoud, commandant du premier corps d’armée.
33 B
34 C
35 C
36 B
37 A
38 C
39 B
40 C
41 B
42 B Le Parti radical perd sa majorité.
43 B 
44 C
45 B
46 C
47 B
48 C
49 C
50 A


A lire et à consulter

Notre webdossier sur www.hebdo.ch, avec notamment des indications de l’historien Olivier Meuwly sur la bibliographie récente du conflit.

Webdossier«La Suisse et la guerre de 14-18» sur www.letemps.ch

Webdossier des «Documents diplomatiques suisses» sur www.dodis.ch avec des dizaines de documents désormais directement accessibles en ligne.

Le site du Dictionnaire historique suisse www.dhs.ch, qui permet une recherche par mot clé.

1914, la grande illusion,
 de Jean-Yves Le Naour, Perrin, 2012.

Conseil fédéral
Dictionnaire biographique des cent premiers conseillers fédéraux, d’Urs Altermatt, Cabédita, 1993.

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Roger Viollet
Bibliothèque nationale suisse/ 14-18.ch
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