▼Les faits
En grande difficulté, le fabricant de smartphones canadien dit avoir mis en place un comité spécial pour explorer les différentes options stratégiques qui s’offrent à lui, y compris celle d’une vente.
▼Les commentaires
Après avoir été dépassé dans les smartphones par Apple et les appareils tournant sur Android de Google, l’ex-Research in Motion (ou RIM) joue sa survie sur ses nouveaux appareils. Mais «ces derniers n’ont pas eu le résultat espéré», note le quotidien français La Tribune, c’est pourquoi «la société n’exclut pas de sortir de la Bourse pour se redresser de manière plus sereine». Sa capitalisation boursière est tombée à 4,8 milliards de dollars, alors qu’elle a culminé à 84 milliards en 2008, rappelle le site spécialisé ZDNet.fr. BlackBerry serait d’ailleurs en discussion avec le fonds d’investissement Silver Lake.
Le pionnier des téléphones intelligents pourrait tout aussi bien être racheté. Mais par qui? «Ces dernières années, divers noms ont été cités, dont Vodafone, Amazon, Microsoft, Nokia et Lenovo», énumère PC INpact. Et d’ajouter que le chinois Lenovo, «très présent dans les PC et qui grimpe dans les smartphones en Chine, est clairement un acheteur potentiel». Une alliance avec le fabricant américain d’ordinateurs Dell, qui quittera bientôt la Bourse américaine Nasdaq, serait également envisageable, conclut le site web canadien lapresse.ca.
▼A suivre
BlackBerry précise n’avoir pas la garantie d’aboutir à une quelconque opération et précise qu’il ne fera plus de commentaire sur la question tant que son conseil d’administration n’aura pas approuvé une transaction ou mis fin à la procédure.